En Belgique, on estime la consommation de papier à 345kg par habitan et par an dont près de 89% sont destinés uniquement à la production graphique. Cela équivaut à 2% (en 2013) d’émission de gaz à effet de serre en Wallonie, mais aussi entre 13 et 15 millions d’hectares de forêts qui disparaissent chaques années dans le monde (soit l’équivalent de la superficie de la Belgique). Selon le WWF, cette déforestation représente 20% des émissions de gaz à effets de serre, principalement sous forme de CO2.
Le secteur de l’impression et les industries graphiques sont activement responsables des émissions de CO2 à travers le monde à cause:
• du déboisement
• de la forte utilisation d’eau et de produits chimiques pour laver, blanchir, transformer le bois en pâte
• de la transformation de la pâte en papier qui nécessitent la manipulation d’autres produits
• de l’utilisation d’encres majoritairement composées de solvants dont l’évaporation génère un grand taux de Composés Organiques Volatils (COV) indolores et inodores pour l’être humain mais responsables de la pollution des sols et de maladies comme le cancer
• du transport des marchandises
• du gaspillage
317kg de papier
par an et par habitant
256kg de papier
par an et par habitant
46kg de papier
par an et par habitant
Grâce à la plateforme en ligne de Climat Partner, Blue Pixel peut encoder diverses données telles que les transports sollicités pour la livraison des impressions, la quantité moyenne d’impressions à l’année ou encore sa consommation de chauffage afin d’établir un premier bilan carbonne. Grâce à celui-ci, Climat Partner peut proposer un logiciel de calcul personnalisé à l’entreprise afin que Blue Pixel puisse calculer son taux d’émission de CO2 lorsqu’elle fait appel à ses imprimeurs. Une fois le pourcentage connu, des solutions de compensation sont amenées par Climat Partner afin de prendre part à un projet écologique:
• la protection des forêts et la replantation d’arbres
• le développement d’énergies durables et non-fossiles telles que les centrales hydrauliques, les centrales de méthanisation, la biomasse ou l’installation d’éoliennes
• la lutte contre les problèmes sanitaires.
Une fois par an, nous encodons dans notre logiciel les données permettant de déterminer les émissions de CO2 de notre entreprise.
À partir du bilan carbone de l’entreprise, nous saisissons quelques paramètres pour calculer les émissions des différents travaux.
Vous choisissez un projet de protection du climat agréé afin de contrer la pollution occasionnée lors de l’impression de vos travaux.
S’y trouve l’un des derniers sanctuaires naturels intacts de notre planète. Troisième forêt du monde en termes de superficie, la forêt équatoriale de Papouasie-Nouvelle-Guinée abrite près de 7% de l’ensemble des espèces animales et végétales du monde. Aujourd’hui menacée par plusieurs projets de déforestation, nous contribuons à la sauvegarde de leurs forêts et de leurs bénéfices économiques.
S’y trouve la plus grande superficie de forêt au monde, mais aussi le p lus fort taux de déforestation. 75% des émissions de CO2 du pays y sont liées. Ce projet permet des mesures de reboisement dans deux communes ainsi que la formation à la production et à la commercialisation de semences.
Au Kenya, l’abattage massif et le défrichement par le feu sont pratiqués pour gagner des terres agricoles fertiles et de bois pour la construction
et le chauffage. Ce projet permet la protection de la forêt sèche et de la savane et permet de relier les parcs nationaux de Tsavo East et Tsavo West pour la migration et l’habitat pour d’innombrables espèces d’oiseaux et animales menacées.
Les carences alimentaires ainsi que les fortes émissions de fumée lors de la préparation des repas représentent un risque sanitaire considérable, surtout pour les enfants. Ce projet permet la construction de fourneaux plus efficaces et permet de lutter contre ces deux problèmes tout en réduisant en même temps les émissions de CO2 ainsi que le temps dévoué à trouver du combustible.
S’y trouve une briqueterie familiale qui lutte contre l’une des causes principales du changement climatique tout en créant des emplois. Plus de 50 ans de guerre civile en Colombie ont laissé des millions de personnes dans les villes où le chômage et les conflits sociaux augmentent.
La production de briques pour la construction des nouveaux logements entraîne la consommation d’énormes quantités d’énergie produite à partir de charbon. Ce projet permet de remplacer désormais une partie du charbon par la biomasse sous la forme de déchets organiques pour alimenter ses fours.
S’y trouve un réseau électrique alimenté essentiellement par des centrales thermiques utilisant des combustibles fossiles importés fortement générateurs de carbone. Le projet a pour but l’utilisation des ressources éoliennes du littoral de l’est de l’île d’Aruba pour couvrir les besoins énergétiques nationaux de façon durable, écologique et économique.
Projet qui vise à promouvoir l’utilisation du biométhane pour la préparation des repas et le chauffage de l’eau dans les foyers ruraux pauvres afin de permettre la réduction des émissions de CO2 en évitant l’utilisation du kérosène et de la biomasse non renouvelable. Il contribue ainsi à l’amélioration du niveau de vie dans les communes locales.
S’y trouve le plus ancien parc national d’Afrique qui protège le climat en produisant du courant propre. La réserve des Virunga possède la plus grande biodiversité du continent et abrite quelques-uns des derniers gorilles des montagnes. Avec un besoin urgent d’accès à l’électricité, ce projet permet de lutter contre le commerce illégal du charbon de bois tout en évitant les émissions de CO2 qui seraient engendrées par la production d’énergie à partir de combustibles fossiles.